Manifestion contre le salon de l'agriculture

Publié le par miron

Comme depuis quelques années, une manifestation antispéciste* s'est déroulée devant le Salon de l'Agriculture.

Nous étions une bonne quarantaine de militant-e-s  venu-e-s protester contre l'exploitation violentes des animaux. La plupart d'entre nous portait des masques de cochons, moutons, vaches, poules et chevaux. Certain-e-s étaient allongé-e-s sur des tissus tachés de faux sang afin de dénoncer la domination et l'exploitation des humains sur les autres animaux, devant deux banderoles « Viande = meurtre » et « Antispécistes, contre la domination des humain-e-s sur les autres espèces animales ». En parallèle, plusieurs textes ont été lus au mégaphone et des slogans tels que « ni morts dans la bouche, ni sang sur les mains ! », « élevage esclavage, abattoir barbarie », « viande = meurtre » ou « on peut vivre sans tuer » ont été repris.

Malgré la présence d'un responsable du Salon de l'Agriculture quelque peu irritant (« votre lutte est ridicule », « et les enfants en Irak, vous vous en foutez ? », etc.), nous avons pu rester pendant 1h15 sans aucune intervention de la police.

De nombreux tracts distribués, des discussions (pas toujours des plus passionnantes !), une bonne visibilité. Un bilan plutôt positif.




* Le spécisme est à l'espèce ce que le racisme et le sexisme sont respectivement à la race et au sexe : la volonté de ne pas prendre en compte (ou de moins prendre en compte) les intérêts de certaint-e-s au bénéfice d'autres.


Consommer de la viande, comme tout autre produit d'origine animale, c’est participer à ce système d'exploitation et de souffrance à grande échelle. En effet, que ce soient ici des animaux et non des humains qui sont nos victimes n'enlève rien au fait que les souffrances sont vécues dans la chair, que les peurs peuvent être paniques, que les conditions de détention et de « mise à mort » suscitent de véritables tortures. Tout animal libre de ses mouvements essayerait de toutes ses forces d'échapper à son sort... Seul « le droit du plus fort » nous permet ce mépris de leurs intérêts ; mais ce n’est pas juste pour autant. Ce mépris lié à l'espèce, nous l'appelons « spécisme », par similitude avec les notions de racisme ou sexisme ; il s'agit d'une discrimination tout aussi arbitraire, et comme telle, indéfendable.


Plus d'infos sur :
http://antispesite.free.fr (site internet) et http://antispeciste.free.fr (forum)

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