1er salon international pour un commerce équitable

Pour la première fois en France un grand salon international "pour" le commerce équitable a lieu en ce moment et pendant 4 jours à l'Ile Saint Denis (93), dans un grand complexe sportif bénéficiant entre autres d'un grand gymnase, nous avons pu y trouver des produits pas toujours évident à trouver et à des prix de plus en plus abordables..  L'appelation "Pour" et non "de" commerce équitable a été préféré pour le moment par les organisateurs car celui-ci reste encore à mettre en place. Il faut en effet savoir que la plupart des produits que nous achetons (surtout dans les grandes surfaces qui sont donc à éviter au maximum au profit des petits commercants de quartier, des marchés et des boutiques biologiques) sont issus de l'exploitation de paysans et d'ouvriers sous payés, quand il ne s'agit pas d'enfants.

On ne devrait même pas parler de commerce équitable (tout comme l'appelation bio qui n'est en fait que la signification de naturel donc normal, allant de soi) puisque tout commerce (échange de bien) devrait l'être. Mais aujourd'hui nous sommes face à notre réalité : nous vivons dans des sociétés qui se sont construites sur l'exploitation des plus faibles (à commencer par chez nous et dans le tiers monde). L'éthique doit entrer définitivement dans notre consomation tout comme dans notre mode de vie.

Le commerce dit  "équitable" permet à des petits producteurs locaux de vivre dignement de leur travail et une partie des recettes des revendeurs est réinvestie dans le développement durable ou l'éducation.

Pour en savoir plus sur ce salon  et sur le commerce équitable :

http://www.saloncommerceequitable.com/

Bio ne signifie pas forcement équitable mais une grande partie des produits vendus sur les marchés et les magasins biologiques sont issus du commerce équitable, en particulier le café, thé et le chocolat bien sûr mais également la plupart des céréales (quinoa, riz...).

Je rappèle  également qu'en fesant le choix du végétarisme on va également dans ce sens sachant qu'il faut 7 kg de protéines végétales (à apporter au bétail sous formes de céréales et de soja) pour "produire"  seulement 1 kg de viande, sans compter les 20 000 litres d'eau gaspillées (40 fois plus que pour la production de végétaux). Ces céréales et ce soja est importé du tiers-monde qui pourrait servir directement au population locale pour se nourrir.